Raccordement en longueur des deux pièces portées mise bout à bout (raboutissage) sur un appui commun.
Les deux pièces peuvent être en contact par leurs sections droites (assemblage à cul nu), par une de leurs faces verticales latérales (entablure décalée), par une coupe verticale complète en biseau (entablure en biseau) ou par une coupe verticale partielle en biseau (entablure en biseau décalée). Cette dernière est très usitée à Paris : elle permet de gagner de la place à l’appui de deux solives d’enchevêtrure en vis-à-vis, de chaque côté de la sablière haute d’un refend en pan de bois (pour une nomenclature plus complète des entablures, voir Manfred Gerner, Les Assemblages des ossatures et charpentes en bois).
Extrait de : Maisons de Paris, éditions EdN , Paris, 2003 par Jacques FREDET