FLAMBAGE ou FLAMBEMENT


(voir aussi : ANCRAGE, ÉLANCE¬MENT GÉOMÉTRIQUE) – Lorsqu’un ouvrage élancé de structure – tel qu’une pièce de charpente en bois, en métal ou en béton armé – est comprimé axialement, il peut se déformer verticalement et être sujet à un phénomène d’instabilité. Si la sollicitation est maintenue, la déformation est permanente et aboutit à la ruine de la pièce par effet dit de second ordre ; les effets de second ordre résultent de l’action de forces sur une structure déjà déformée par ces forces : les déplacements ne sont plus proportionnels aux forces, mais augmentent beaucoup plus rapidement que celles-ci ; le phénomène s’entretient lui-même et son intensité croît jusqu’à aboutir à une rupture soudaine de la pièce comprimée.

Les parois verticales (murs en maçonnerie et pan de bois) doivent être assurées contre le flambement par des chaînages et des ancrages qui les unissent aux planchers. La hauteur de flambement à prendre en compte est la hauteur libre entre deux ancrages verticaux consécutifs : ce peut être la hauteur d’étage (en cas d’ancrage) ou la hauteur totale de la paroi (absence d’ancrage), valeur au-delà de laquelle a lieu le flambement. L’effort critique est inversement proportionnel au carré de la hauteur libre.