L'observation doit se faire à 2 mètres et avec un angle d'éclairage compris entre 70° et 110°. Attention donc aux lumières rasantes et aux éclairages indirects qui ne respectent généralement pas ces angles.
Le point de vue du spécialiste par Roland CRESSON directeur de l'IREF. Cet exemple s'inspire d'une pathologie répétitive de décollements et écaillages prématurés d'enduits et de peintures sur plafonds neufs en béton.
Soit une dalle en béton de 0,20 M d'épaisseur. Pour une surface de plafond de 1M2, le volume de béton est égal à 0,2 M3. Avec 2,2 de densité du béton, le poids de l'élément est de 440 KGS. Si l'on admet un taux de vide du béton de 12 %, la masse d'eau contenue dans l'élément est de 53 KGS. En estimant un départ d'eau du béton de 100g / M2 / 24H et en considérant que ce départ s'effectue sur les deux faces de la dalle soit 2M2, le béton perd chaque jour 200g/M2. Pour perdre la totalité de son eau, le béton demandera 53000 g / 200g = 265 jours de séchage. Considérant qu'il est admis de poser des finitions sur un support contenant 5% de reliquat d'eau, (c'est à dire 440 x 5% = 22 KGS) le temps nécessaire pour perdre le surplus ( 53 – 22 = 31 KGS ) est de 31000 g / 200g = 155 jours. Soit environ 5 mois dans des conditions parfaites et constantes d'occupation des locaux. ( 20°C environ et 65% d'humidité relative). Autant dire des conditions jamais rencontrées sur un chantier classique!