mot remontant au XVe siècle, dont le sens a évolué dans le temps. Autrefois, il ne s’agissait que du traitement des façades en pierre, puis des enduits, allant jusqu’à la peinture des dits.

Par extension, tout ce qui concerne les parties communes (entrées, cages d’escalier, loges de gardien, etc…) et même, en couverture, les souches de cheminées, par exemple.

Le ravalement est obligatoire à PARIS depuis 1852 (Napoléon III) et généralisé depuis 1976. Il y a obligation de ravaler lorsque la commune en fait l’injonction.

Cf l’article L …32-1 du Code de la Construction et de l’Habitation (le ravalement des façades doit être fait tous les dix ans).

A PARIS, une déclaration doit être faite en trois exemplaires et être accompagnée d’une photographie des façades à ravaler. Mais dans cette déclaration, sont visés les façades, les oriels, les murs décorés, les devantures de boutiques, les pignons, les balcons, les murs aveugles, les toitures, les murs publicitaires, les lucarnes, les souches.


Ce sujet a fait l’objet d’une intervention de François VIROLLEAUD – architecte lors de l’atelier-débat organisé par la CEACAP 22 octobre 2009- dont les thèmes sont les suivants :

1. L’image de la ville : La façade n’appartient plus à celui qui la possède mais de plus en plus à celui qui la regarde.
   
2. La mission SPS : Les chiffres sont au rendez-vous.
   
3. DTU 81.2 : le chemin parcouru, la définition moderne du ravalement, la valise du ravaleur (les textes utiles).
   
4. Ravaler les trois projets : nettoyer, réparer, protéger, améliorer.
   
5. Le projet de nettoyage et/ou de décapage : Un vide sidéral, l’absence de réglementation.
   

Pour consulter le fichier .pdf de son intervention : http://www.ceacap.org/dossier_wikiarchex/ravalement091022.pdf

Pour écouter son intervention : http://www.ceacap.org/dossier_wikiarchex/audioravalement091022.MP3